10 juin 2010

[REC]²


En général on s'attend à ce qu'une suite, surtout d'un bon film, soit une daube, ou du moins soit décevante. Bonne nouvelle, ce n'est pas le cas pour REC² !
L'histoire reprend exactement là où s'arrête le premier, cette fois on suit une équipe de flic du GIGN espagnol (3 seulement, va savoir pourquoi...) qui rentre dans l'immeuble infecté et qui vont évidemment se confronter à nos amis zombies. Ils seront accompagné d'un type qui forcement en saura plus et distillera des fragment d'information sur la véritable origine de cette contagion.
Prenant le même partie que le premier, à savoir une caméra subjective, plusieurs petites pirouettes sénaristiques sont utilisées pour multiplier les points de vue. C'est pas trop mal foutu, mais il faut bien avouer que parfois il est difficile de ne pas relever les incohérences : par exemple, qui serait assez stupide pour aller se balader tout seul alors qu'il y a des zombies partout et que t'as trois potes sur-armés avec toi. Pourquoi ne pas tirer dans la tête alors qu'on te l'a répété 5 fois avant ?
Bref, heureusement on se laisse vite prendre au jeu et on finit par se laisser entrainer facilement. Ca marche un peu moins bien que le premier, l'effet de surprise n'étant pas là et quelques ficelles étant un peu grosses par moment.

Bon mais ça envoie bien, les zombies sont bien excités, les monstres du grenier bien crados et on sent qu'il y a eu un certain boulot pour essayer de continuer dans la logique du premier, on se contente pas de se reposer sur ses lauriers bien mérités.
Bref, ça le fait bien dans l'ensemble.

1 commentaire:

Pandémie Z a dit…

Le visionnage de [rec]2 fut un réel moment de plaisir.
Au début le scénario m'a parut un peu capilo-tracté et je pensais que ce n'était qu'un rebondissement un peu gratuit pour faire un deuxième film, mais finalement au cours du film on s'aperçoit que les deux films sont bel et bien soudés l'un et l'autre.
On pensait avoir vu tout les effets de caméra à l'épaule, et bien non, certaines scènes sont réellement surprenantes. Attention ça bouge !